C’est bon, j’ai déposé ma demande de congé non pas pour aller bronzer (quoique) ou regarder les matchs de la coupe du monde, non cette fois, j’ai décidé d’aller me promener dans la foret, déguster du lapin, bâtir ma propre cabane et pourquoi pas visiter un camp de naturistes pour ensuite se faire attraper et accuser de voyeurisme, ah ça va être un sacré pied, (je dirai même un sacré bras et une sacré tête), moi qui rêvé de participer à Coh Lanta et gagner des totems je serai certainement servi, à moi les sables abandonnés, à moi les mouettes, les tortues et les bateaux perforés, je jouerai du tennis pour me défoulé et me construirai un radeau non pas pour m’échapper (pas de ce paradis), mais pour harponner les dorades et remplir mon estomac vidé par les interminables courses poursuite et les tours de cache-cache avec les mystérieux habitants de cette île qui n’ont pas fini de nous surprendre.
Eh oui, vous l’avez bien compris, The Forest est un Survival-Horror version monde ouvert à la première personne traçant l’histoire du seul rescapé d’un crash d’avion qui se voit dans l’obligation de survivre et évoluer dans un environnement où il est possible de s’adonner à différentes activités telles que la construction, la chasse, la pèche et bien d’autres que je vous laisse le soin de découvrir, même si le plaisir est parfois gâché par des bugs improbables (mais souvent drôles), la jouabilité reste quant à elle très jouissive avec des phases de découpage d’arbres et de construction d’abris simples et réalistes grâce à des schémas prédéfinis.
Pour ce qui est des graphismes on ne peut espérer mieux, la faune et la flore sont très diversifiées et bien réalisées et on prend un plaisir fou à visiter le moindre recoin de cette foret remarquablement peuplée et grouillante d’animaux, toutefois la partie explorable de la carte reste pour l’instant limitée et les zones non accessibles seront certainement intégrées dans version finale du jeu. Quant aux ennemis (indigènes, nudistes, autochtones, appelez les comme il vous semble) malgré qu’ils soient imprévisibles et effrayants, surtout la nuit tombée, ils ont sacrement besoin d’un relooking et en premier leur visage qui est du copier-coller pour tous.
S’agissant de l’histoire, rien n’est encore clair pour le moment car cette version ne propose pas d’autres objectifs que la survie (chose qui est logique dans un survival) et on se pose des questions notamment sur le sort des passagers de l’avion et surtout du petit fiston de notre personnage bien aimé (que je nommerais Patrick de la Foret) enlevé prématurément dès le début du jeu par un indigène quelque peu indélicat. Bref, toutes ces interrogations laissent présager un contenu additionnel alléchant puisque à l’heure où j’écris le jeu est toujours en phase de développement.
Enfin, pour terminer cette petite escapade qui m’est très sympathique et sachant que l’on peut difficilement évaluer le jeu à son état actuel, cette version alpha à tout de même réussie à séduire plus d’un sur pas mal d’aspects malgré des insuffisances notables, compensées par un plaisir de jeu (limité) mais bien existant et il sera encore plus grand avec la version finale qui s’annonce énorme.